Les vertus du Safran

Le Safran est à la fois une épice et un colorant utilisé en pharmacopée, art culinaire, teinture textile et corporelle, calligraphie, peinture, fresques, parfumerie, littérature, magie, culte, décoration …

Le Safran apparaît dans le papyrus d'Ebers qui est le plus ancien traité médical connu, datant de 1550 avant Jésus Christ, dans lequel il possède son propre hiéroglyphe !
Le Safran était alors utilisé pour ses propriétés médicinales.
La fleur de santé entrait dans plus de 30 recettes médicales.

Les pouvoirs qu'on lui attribut au fil des siècles, sont divers et variés ...

Des papyrus de l'Égypte ancienne montrent que les pharaons l'employaient pour la purification des temples et des lieux sacrés.

L'usage du safran remonte à la plus haute antiquité. Les propriétés stimulantes, digestives, antispasmodiques, euphorisantes du safran ont souvent été citées par Homère, Pline l'ancien, Virgile, Quinte-Curce, Hippocrate, Avicienne … On l'absorbait en infusion, en application cutanée mélangé à de la graisse ou macéré dans du lait d'ânesse pour ses propriétés de jeunesse éternelle.

Cette épice a longtemps été réputée pour remédier à de nombreuses affections. Il serait l'un des végétaux les plus riches en riboflavine, c'est-à-dire en vitamine B12. Il renferme à la fois l'huile essentielle, le safranal, et des crocétines, qui sont des caroténoïdes, soit de la pro¬vitamine A.

Tandis que les pigments jouent un rôle de stimulant digestif, le safranal possède une activité sédative. De façon générale, le safran a la réputation d'agir sur le système nerveux : il serait à la fois analgésique et tonique .

La mythologie évoque Zeus, invitant ses compagnes sur des couches de Safran pour multiplier sa force sexuelle. Marc Aurèle, empereur romain aurait été passionné de bains safranés censés teindre la peau et augmenter la virilité !... En Orient, le Safran était utilisé pour ses pouvoirs aphrodisiaques : ce fortifiant sexuel infusé dans le thé augmentait la sensibilité et le désir de la femme tout en multipliant la vitalité et la virilité de l’homme…

Le khôl, qui maquillait de noir les yeux des femmes orientales, était une poudre très fine obtenue en broyant de l'antimoine (minéral métallisé extrait des roches montagneuses d'Arabie) auquel on ajoutait du safran, des clous de girofle ou du bois de rose .Le khôl protégeait des agressions du vent et du sable tout en prévenant les infections oculaires par ses vertus médicinales.

Les sybarites le buvaient en infusion avant de sacrifier à Vénus et Bacchus. Du safran épiçait systématiquement les banquets romains afin de diminuer les effets de l'alcool et de disposer la foule à la joie et à la sensualité...

En Orient, le safran avait la réputation d'apporter gaieté et sagesse.

Dans la médecine persane, le safran était couramment employé pour lutter contre la dépression légère à modérée.

Au maroc, il entre dans la composition de remèdes de grand-mères qui soignent encore les nourrissons à l'arrivée des premières dents, en massant les gencives des bébés avec une bague en or enduite de miel et de safran, une lotion naturellement antiseptique. En France, le célèbre sirop Delabarre adopta la même recette. ...Les grand-mères appaisaient également les règles douloureuses des jeunes filles en leur donnant du thé ou du lait au safran..

Le fameux blond vénitien des femmes de la renaissance italienne, était obtenu en s'enduisant les cheveux d'un mélange de Safran et de citron, puis en s'exposant au soleil.

Une bouillie composée de céréales, de miel et de safran était appréciée des Gaulois qui en tirait force et vitalité.

En Europe, les adeptes de la « théorie des signatures » interprétèrent la couleur jaune du safran comme un signe d'éventuelles propriétés curatives contre la jaunisse...

Le safran entrait dans la composition :
- de la "thériaque, remède universel assurant l’invulnérabilité aux poisons…
- de l'élixir de longue vie dit de "Garus"(aloès, cannelle, girofle, muscade, myrrhe et safran… dans de l'alcool de fruit).

Ces informations vous sont données à titre strictement culturel et historique.

Pour votre santé, veuillez vous en remettre au conseil de votre médecin.

 

Au XVIIII siècle, on donnait des bulbes (qui peuvent également fournir une fécule saine et nourrissante) arrachés et débourrés aux vaches pour augmenter leur production de lait, tandis qu'à sa fanaison, le feuillage constituait un excellent fourrage qui avait la particularité de donner une chaude couleur doré au beurre par la suite produit.

Remarques: le colchique, parfois appelé safran des prés ou safran batard ou crocus d'automne est une plante très toxique

Le Colchicum autumnale n'appartient pas à la famille des iridacées, mais à celle des liliaceae.

Les fleurs de colchique ressemblent beaucoup à celles des CROCUS et pousse un peu partout en France à l'état sauvage.. contrairement au CROCUS sativus qui ne pousse nulle part au monde à l'état sauvage ! Comme le CROCUS sativus , le colchique fleurit en automne. Le colchique est très toxique. Toutes les parties de la plante contiennent de la colchicine, substance irritante et toxique. L'ingestion de colchique provoque de graves symptômes au niveau des systèmes digestif, respiratoire et cardiaque. Une intoxication par colchique peut être mortelle. Quelle que soit la quantité ingérée, la victime sera hospitalisée le plus rapidement possible pour y subir un lavage d'estomac et y recevoir du charbon médicinal. Elle sera observée en soins intensifs.

Vous pouvez aux choix nous retrouver sur l'un ou l'autre de nos sites internet:

www.safrandefrance.fr (classique)

www.safrandelafontsaintblaiseenlimousin.fr (en flash)

www.safran-lazerat.fr (pépinière)

ou sur notre nouveau portail : www.epice-safran.com (en création)